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- Frankenstein- Collection Monsters
Résumé : Avant de donner vie à sa créature, le docteur Henry Frankenstein a profané bien des tombes, exhumé bien des cadavres, rassemblé bien des membres. De ces dépouilles est né un nouvel être, mais celui-ci est-il véritablement nouveau ? Se pourrait-il que ces jambes, ces bras, ces mains se souviennent de leur ancien propriétaire, des individus qui ont, sans le vouloir, contribué à la création du monstre de Frankenstein ? Critique : Le monstre de Frankenstein fait partie de ces figures emblématiques d'Halloween qui nous accompagne depuis l'enfance sans que nous ne connaissions réellement son histoire. Il était donc plutôt attendu qu'il trouve sa place dans la collection Universal Monsters d'Urban. C'est Michael Walsh qui se prête à l'exercice et nous livre un récit de ce monstre pas si monstrueux. Dans le récit, nous suivons un jeune garçon, qui, alors qu'il est venu pleurer sur la tombe de son père, surprends un étrange médecin en train de déterrer son corps pour y prélever sa main. Horrifié, il décide de suivre ce monstre, bien résolu à ne pas abandonner son père. Le récit qui suit, bien qu'il soit horrifique, est beau, sensible, poétique parfois. Ici, le monstre n'est pas celui que l'on pense, et encore, finalement nous en venons à comprendre la nature de ces agissements et à le plaindre. J'ai adoré le traitement de ce personnage emblématique, et je peux dire maintenant, que je l'apprécie. Ce n'est pas le premier titre de la collection que je lis, mais c'est bien le premier que j'ai réellement savouré. Les planches sont sublimes, les personnages attachants au point que j'ai regretté que cet opus soit un tome unique, l'histoire belle et profonde malgré le peu de page pour la laisser se dérouler. Véritablement un superbe moment de lecture ! Conclusion : Un récit qui figurera parmi mes coups de coeur pour l'automne, à savourer bien au chaud un jour de pluie. Il rejoint Automnal pour être relu chaque saison. Maéva. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ).
- Le déviant : une conte de Noël Tome 1 et 2
Tome 1 - Tome 2 Tome 1 Résumé : 1972, Milwaukee. Alors que la neige tombe à gros flocons, un père Noël avide de sang commet des atrocités inimaginables sur des adolescents. Cinquante ans plus tard, un jeune écrivain tourmenté interviewe ce soi-disant "tueur déviant", qui, après des décennies derrière les barreaux, continue de clamer son innocence. Et alors que les festivités de Noël approchent à grands pas, le passé retrouve le chemin des cheminées, portant dans sa hotte une hache aiguisée... Critique : James Tynion IV ne s’arrête plus de créer et en ce moment ses œuvres pleuvent littéralement. Parmis, elles se trouve “Le déviant” un récit horrifique se déroulant en période de Noël et qui nous parle d’un tueur qui a sévi dans les années 70 déguisé en père Noël, qui met en scène ses victimes en les déguisant en sapin de Noël. Le supposé auteur des faits a été arrêté à l’époque et pourri toujours en prison. Mickaël est un jeune scénariste de comics qui planche sur sa première œuvre indépendante et souhaite parler de cette affaire. Le fait est que de nouvelles victimes font leur apparition, elles aussi déguisées en sapin de Noël… Je ne pensais pas que Noël puisse être mis à la sauce horrifique, mais James Tynion a réussi à parfaitement marier les deux ambiances. L’intrigue est très bien menée même si le twist est assez facile à deviner, mais au final, on prend un grand plaisir à découvrir ce récit. J’ai d’ailleurs ressenti le même feeling lors de ma lecture de The nice house of the lake. En fait, l'auteur me fait beaucoup penser à Ed Brubaker qui est lui aussi prolifique et qui ne révolutionne pas toujours la roue, mais au final, c’est tellement bien écrit qu’on s’en moque, on se laisse embarquer dans le récit et on prend un plaisir fou. Je me suis régalé à lire “Le déviant” et si au début, je trouvais ça dommage qu’il soit proposé en deux tomes et pas en intégrale, mais après lecture, je comprends la démarche d’Urban. Le cliffhanger venant conclure le premier volume est très impactant et il perdrait tout son intérêt noyé dans une intégrale. Par contre, c’est dommage de proposer la fin en février hors de la période d’Halloween ou des fêtes de fin d’année, mais il me tarde vraiment de découvrir la suite et cette attente amplifiera probablement le plaisir. Conclusion : Le déviant est un récit horrifique parfaitement mené bien que quelque peu prévisible, mais cela n’entache absolument pas le plaisir de lecture. Le feeling est d’ailleurs assez proche de The nice house of the lake. La suite arrive en février 2025 et j’ai hâte de la découvrir ! Thomas. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ). Ma note : Je dis OUI ! Tome 2 Résumé : Le récit reprend immédiatement après le cliffhanger qui clôturait le premier tome : la découverte dans les affaires de Michael d’un costume de père noël ensanglanté… Le jeune homme clame son innocence, mais la découverte de sa carte d’identité sur la scène du crime n’aide pas ses affaires… Il est donc emprisonné, et son petit ami est prêt à tout pour prouver son innocence. Y compris, à rencontrer le « déviant », cet homme enfermé à vie (pour le meurtre de deux jeunes garçons) que Michael étudiait dans le cadre de son bouquin… Critique : Prévu initialement en avril 2025, ce deuxième (et dernier) tome s’est fait attendre puisque sa sortie a été repoussée à octobre. Finalement, c’est une bonne chose : le mois d’octobre est la période idéale pour découvrir ce titre mêlant à la perfection horreur et conte de noël macabre. On pourrait croire que le déviant est un énième slasher sans intérêt, mais il n’en est rien. Si l’intrigue peut paraitre vue et revue, elle n’en reste pas moins excellente et prenante. Au-delà du simple scénario d’horreur, James Tynion IV aborde avec subtilité d’autres thématiques (l’homosexualité et les discriminations associées, la recherche de soi et de son but dans la vie, l’attrait que nous pouvons avoir pour les true crimes…) et j’adore quand il y a une histoire derrière l’histoire ! Les dessins sont toujours autant maitrisés, on est plongé sans aucun problème dans l’ambiance de ce noël macabre. Le dessin s’adapte aux différentes époques et évolue avec elles, ce qui rend l’ensemble cohérent et vraiment très plaisant à parcourir. Le final est quant à lui réussi, personnellement, je n’ai rien vu venir ! J’avais bien sûr émis quelques hypothèses, mais qui se sont finalement toute révélées fausses. J’aime quand des récits me surprennent, quand bien même leurs fins ne sont pas débordantes d’originalité. De prime abord septique sur le fait de ne pas avoir publié ce récit en intégrale, je suis finalement convaincue par cet éclatement en deux tomes qui a profité au titre et a fait monter l’attente. Conclusion : Si vous avez aimé le premier tome du Déviant, nul doute que ce tome 2 vous plaira tout autant (voir plus) ! Et si vous n’êtes pas encore convaincus, que vous aimez les récits horrifiques et malaisants, alors foncez. Le mélange entre horreur et période de noël fonctionne à merveille, l’univers est très bien dessiné, et malgré une intrigue qui n’est pas spécialement originale on passe tout de même un excellent moment de lecture… et de frissons !
- Absolute Superman - Tome 1 : Les poussières de Krypton
Tome 1 Tome 1 Résumé : Que serait devenu Superman s'il avait été élevé sur Krypton ? S'il avait dû fuir sa famille pour échapper au destin tragique de sa civilisation ? S'il n'avait pas reçu le code moral de la famille humaine des Kent ? C'est ce que propose de découvrir ce récit mettant en scène l'histoire épique et tragique du dernier fils de Krypton dans un univers plus sombre et réaliste ! Critique : Avant toute chose, je dois vous avouer que je n'avais encore jamais lu de titre mettant en scène Super-Man. Peut-être est-ce une idée reçue, mais j'ai toujours trouvé ce héros trop lisse, trop sage et moi, j'aime les héros torturés. Cette collection promettant justement des protagonistes plus sombres - à l'image du récit proposé pour Wonder Woman - je me suis dit que c'était peut-être la bonne occasion d'y remédier. Le récit alterne entre deux lignes temporelles : d'un côté l'enfance du héros sur Krypton, et de l'autre, le présent sur Terre. J'avoue que cette alternance m'a parfois mise en difficulté, tant il me manquait d'éléments pour comprendre comment les deux temporalités se rejoignent. Les retours en arrière, ce n'est pas toujours ma tasse de thé. Mais une fois passée la frustration de ne pas tout comprendre, j'ai enfin pu m'immerger dans le récit. Dans cette version de l'histoire, pas de Clark Kent, mais un Kal-El élevé sur Krypton par ces parents, de brillants scientifiques rejetés par l'élite krytonienne pour leur critique du système. Les lanceurs d'alerte n'ayant pas la cote, ils vivent en simples fermiers, leurs travaux scientifiques relégués au placard. J'ai beaucoup aimé cette partie : Krypton va mal, les ressources naturelles sont extraites sans prise en compte de leur rythme et du déséquilibre généré, conduisant à une catastrophe écologique sans précédent mais niés par les autorités. Une belle critique de la cause écologique et des luttes sociales. Des causes qui se retrouvent également dans la partie qui se joue des années plus tard sur Terre. On y retrouve un Kal-El en prise avec la Lazarus Corp, firme internationale exploitant la pauvreté partout dans le monde pour l'extraction de matériaux rares. C'est ainsi qu'il devient le symbole d'une résistance contre l'oppression, un symbole qu'il faut à tout prix détruire. C'est cette partie qui m'a mise en difficulté pendant un petit laps de temps, il se trouve - sans trop en dévoiler - que les capacités de Super-Man revêtent une petite particularité que j'ai eu du mal à assimiler. Conclusion : Pour résumer, un récit plutôt sympa pour qui n'apprécie pas particulièrement la perfection de Clark Kent. Maéva. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ).
- Test MagicX Zéro 40
Présentation console / Packaging / Qualité perçue / Prise en main et ergonomie / Présentation des menus / Contenu proposé / Démarrage de jeux / Qualité sonore / Avis général / Prix et disponibilité Ce test vous est présenté grâce à notre partenaire MECHDIY qui nous l’a envoyé gracieusement. Basé en asie, MECHDIY est une des boutiques incontournables du net pour les consoles d’émulation. Présentation console et ses caractéristiques ©Magicx . La marque a fait le choix d'un seul grand écran vertical tactile pour sa console. MagicX n'est pas l'acteur le plus connu sur le marché des consoles d'émulation, mais la marque vient de frapper un grand coup en sortant une console destinée à émuler la très populaire Nintendo DS. Cette console c'est la MagicX Zero 40. Le point fort de cette machine est son écran IPS vertical et tactile de 4 pouces (480x800). Côté CPU on trouve le Allwinner Cortex A53 . En guise de GPU on trouve le IMG PowerVR GE8300. La RAM (LPDDR4) est de 2Go La console propose le Blutooth, le WIFI et une prise HDMI. La batterie de 4300MAh permettra de jouer facilement entre 5 et 7 heures en fonction des jeux utilisés. Packaging La console arrive dans un emballage assez sommaire niveau graphisme. Pour le contenu, vous trouverez un câble USB-A vers USB-C, et un manuel en anglais et chinois. Ce n'est clairement pas la marque qui en donne le plus dans sa boîte. Qualité perçue Pour une première expérience avec cette marque, je dois bien dire que je suis agréablement surpris par la qualité perçue de cette machine qui propose des plastiques gérables qui semblent solides et un assemblage soigné. Le touché du plastique est assez agréable à la manipulation. Prise en main / Hergonomie Je n'ai jamais joué à la Nintendo DS, je ne peux donc pas réaliser de comparaison directe et de toute façon cela n'aurait aucun sens tant les deux consoles présentent des ergonomies totalement différentes. Cette Magicx Zero 40 est agréable à prendre en main, elle est légère et les boutons tombent très bien sous les doigts. L'écran est également très agréable à utiliser en mode tactile et sa réactivité est assez bonne. Présentation des menus C'est à ce niveau que se trouve la plus grande différences avec les consoles que j'ai testé précédemment car celle ci ne fonctionne pas sous linux mais sous une ancienne version d'Android. Cependant, vous trouverez les manus habituels tels que : -“Favoris” -“Historique” pour les derniers jeux joués -”Paramètres” pour tous les réglages généraux de la console -”Recherche” Il est à noter que Firefox est installer d'origine sur la console mais que le Google Plays store n'est pas disponible. Contenu proposé Côté contenu, vous aurez le choix entre la console seule, la console plus une carte SanDisk de 64Go ou de 128Go. Pour ce qui est des consoles supportées, et même si la console est surtout faite pour jouer à des jeux de DS, vous aurez également la possibilité de jouer à d'autres consoles. Il faudra seulement se contenter d'un écran réduit du fait de la faible largeur de l'écran. Test de démarrage de plusieurs jeux Les différents jeux que j'ai pu lancer (Pokemon version blanche, New Super Mario Bros, Mario Kart DS...) n'ont subit aucun ralentissement ou bug, ce fut même un réel plaisir de découvrir ces jeux. Les jeux d'arcade sont également extrêmement plaisant à jouer avec cet écran vertical. En revanche les jeux d'autres consoles ne sont vraiment pas à conseiller sur cette console car affiché beaucoup plus petits. Qualité sonore La qualité sonore est correcte et permet de jouer dans de bonnes conditions. En revanche ne cherchez pas à trop monter le son ou il deviendra assez criard. Avis général La Magicx Zero 40 est une machine originale permettant de rejouer aux jeux de DS en proposant une forme d'écran différente et un système d'exploitation qui change. Par contre ce système n'est vraiment pas pratique, ni ergonomique. Il est relativement difficile de naviguer dans les menus. J'ai également eu beaucoup de mal à ajouter de nouveaux jeux, les manipulations étant assez complexes. Prix et disponibilité : La Magicx Zero 40 est disponible chez Mechdiy seulement avec le système de base sous Android. Vous pourrez la trouver en différentes offres : Console + Carte 64GB à 84.95€ (74,78€ avec le code COMICS12) https://mechdiy.com/fr/products/rg-34xxsp-retro-handheld-game-console?ref=comicscultureproject&variant=41140891025493 Console + Carte 128GB avec OS d’origine à 90.95€ (80€ avec le code COMICS12) https://mechdiy.com/fr/products/rg-34xxsp-retro-handheld-game-console?ref=comicscultureproject&variant=41140891058261 Thomas.
- Avatar : S'adapter ou mourir
Résumé : Des années après l'avènement du programme Avatar sur Pandora, la pression pour combler le fossé entre les humains et les Na'vi a atteint son paroxysme. Le Dr Grace Augustine réalise que la meilleure façon d'apaiser les tensions est d'apprendre les uns des autres. Elle entame des négociations pour ouvrir une école pour les enfants Na'vi du clan Omatikaya, afin de parvenir à une paix durable. Critique : Que se passe-t-il lorsque deux peuples ne se connaissant que très peu sont confrontés à un mal inconnu ? C'est ce que nous propose de découvrir ce tome mettant la lumière sur le Dr Grace Augustine qui cherche à ouvrir une école commune et a également la lourde tâche de trouver le mal qui touche les jeunes Na’vi et met l’entente avec les humains à rude épreuve. Le scénario n’est pas extrêmement recherché, le dénouement extrêmement prévisible, mais j’ai tout de même trouvé du plaisir en lisant ce tome qui est plutôt bien réalisé et qui permet d’approfondir cet univers. Le plaisir vient d’ailleurs fortement de la partie graphique qui joue sur le réalisme pour se rapprocher des films et ainsi séduire les fans de la franchise. Cette partie graphique offre d’ailleurs de très belles planches, surtout avec les paysages de Pandora et les Na’vi, car les humains, eux, sont représentés assez grossièrement. Conclusion : Avatar : s’adapter ou mourir permet d’approfondir la franchise Avatar et de montrer que la relation entre humains et Na’vi reste fragile malgré toutes les bonnes volontés du monde. Thomas. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ). Je dis oui !
- Promotions pour Halloween chez Mechdiy
Pour Halloween, notre partenaire Mechdiy vous propose de nombreuses offres ! 1. Pendant Halloween, profitez d’une réduction de 15% sur toutes les consoles de jeux sur MECHDIY.COM (code promo : HALLOWEEN ) 2. Profitez d’une réduction de 20% sur le Miyoo Flip V2 (code de réduction : MF20 ) 3. Recevez une housse de rangement gratuite à l’achat d’une Trimui Smart Pro. 4. Les commandes qui incluent une Trimui Brick et une plaque arrière recevront une gravure laser gratuite de Mechdiy (vous pouvez graver votre propre motif d’Halloween sur la plaque arrière, ce qui en fait un excellent cadeau). Pour nous soutenir, n'hésitez pas à utiliser notre lien affilié : https://mechdiy.com/?ref=comicscultureproject www.comics-culture-project.com #mechdiy #jeuxvidéo #jeuxrétro #consolegaming #mechdiythereal @mechdiythereal #miyoo #trimui #ambernic
- La ballade des frères Blood
Résumé : Le Far West de la fin du XIXe siècle. Trois enfants traversent la frontière sauvage du Texas pour secourir leur mère, kidnappée par une impitoyable troupe de hors-la-loi, qui ont aussi assassiné leur père, le pasteur du village. Tout au long de leur voyage, nos héros vont affronter l'hostilité d'une nature impitoyable, des animaux mortels, des chasseurs de primes sans foi ni loi et bien pire encore... Critique : Avec la ballade des frères Blood, Delcourt nous propose un nouveau titre issu de la maison d’édition américaine DSTLRY (dont Delcourt est actionnaire). Pour être tout à fait honnête, jusqu’ici je n’ai pas tellement été convaincu par la production de ce nouvel éditeur du coup au moment de débuter cette nouvelle lecture je n’attendais rien du tout et finalement le titre m’a grandement surpris. Ce récit ne plaira certainement pas à tout le monde car déjà il faut apprécier les westerns, ça tombe très bien j’adore ça mais je comprends qu’on puisse ne pas aimer. Il y a aussi la partie graphique au style assez particulier, mais qui colle très bien avec l’ambiance de ce récit et qui lui apporte beaucoup. Le dernier point, c'est son scénario qui paraîtra probablement trop léger à certains lecteurs. S'il est effectivement question de trois jeunes frères partis retrouver leur mère, ce scénario n’est surtout qu’un prétexte pour nous faire un tableau de ce qu’était la vie dans l’Ouest sauvage à cette époque avec sa multitude de dangers. Les personnages croisés sont très variés et il est assez difficile de deviner ce qui va se passer. l’alternance entre les trois jeunes garçons et les trois brigands ayant emmené leur mère est très bien trouvée et permet de dynamiser le récit tout en montrant l’avancée de chacun. Ce récit est particulièrement dur, sans la moindre pitié, la mort y rôde de la première à la dernière page et aucun des personnages n’est à l'abri de quoi que ce soit, car tout n’est que danger. En grand fan de western, je me suis régalé de bout en bout et j’ai particulièrement aimé la fin extrêmement ouverte qui laisse planer le mystère sur le sort de certains personnages. Nul doute que cette fin frustrera certains lecteurs, mais une fois de plus, je trouve que ça match parfaitement avec ce genre d'œuvres. Comme dit plus haut, la partie graphique faite à l’aquarelle ne plaira pas à tout le monde, mais ce style colle à merveille avec l’ambiance. Conclusion : J’ai eu un grand coup de cœur pour ce western qui nous propose de suivre le destin de trois jeunes enfants dans l’univers le plus hostile qui soit. L’histoire nous est narrée par l’un des enfants et si je devais donner un défaut à l'œuvre, ce serait la taille de ce texte de narration parfois compliqué à lire en fonction des cases. Thomas. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ).
- The big burn
Résumé : Owen et Carlie sont les Bonnie et Clyde du XXIe siècle - un duo qui réussit des braquages impossibles. Mais quand la justice les rattrape, ils pensent que tout est fini. Jusqu'à ce que le Diable lui-même leur propose un marché : leur liberté en échange de leurs ÂMES. Mais sans leur âme, l'amour leur manque. Ils décident donc de recruter une équipe de damnés pour le braquage ultime : pénétrer en Enfer et récupérer leurs âmes. Critique : The Big burn est un récit à la frontière de deux genres, faisant s'amalgamer à la perfection les codes de la fantasy et du thriller. Joe Henderson, n'en est effectivement pas à son coup d'essai, lui qui a déjà scénarisé avec brio des récits autour du diable - il se cache notamment derrière Lucifer sur Netflix - d'ailleurs l'esthétique du titre n'est pas sans me rappeler la série. Ici, on suit un couple à la Bonnie and Clyde qui, venant de se faire choper mais refusant de se laisser séparer, décide de pactiser avec le diable afin de pouvoir continuer leur idylle loin des barreaux d'une prison. Mais ... L'amour peut-il vraiment survivre, si l'on est maintenant dépourvue d'âme ? Si j'étais au début quelque peu sceptique quant au scénario, craignant quelque chose de déjà vu, j'ai finalement été séduite par les ressorts psychologiques qui se déploient de chapitre en chapitre. Le récit tourne principalement autour de la notion d'âme : on y découvre un ensemble de personnages qui, ayant une éthique et une moralité douteuse, ne voient pas le danger à sacrifier leur âme, qu'ils considèrent peut-être un peu trop comme secondaire. Ils sont alors loin de se douter que toute la joie qu'ils ont pu ressentir dans leur vie provenait justement de cette partie d'eux qu'ils avaient à tort sous estimée. Quand du jour au lendemain, toute leur vie semble dénuée de sens, et que ne reste qu'un si grand vide, alors une obsession grandit : retrouver cette âme dont ils n'avaient jusqu'alors que faire. Mais peut-on réellement récupérer son âme quand on l'a vendue au Diable ? Contre quoi pourrait-on alors la monnayer ? Et puis il en fait quoi de ces centaines d'âmes volées, le Diable ? Se pourrait-il que lui aussi, court après un espoir dévorant, quitte à tout sacrifier ? The Big Burn est un titre haletant, au rythme soutenu et aux personnages principaux profondément intéressants. L'esthétique des planches signées par Lee Garbett, sublime le récit, lui donnant un petit côté à la Gasby le magnifique collant parfaitement à l'ambiance générale. Conclusion : Une lecture bien plaisante, qui se prête particulièrement bien à la saison et qui m'a rappelé avec nostalgie deux titres que j'avais adoré lire il y a quelques automnes de cela : Hexed et Killed or be Killed. Maéva. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ).
- The moon is following us
Résumé : Sam et Duncan LaMarr aiment leur fille de six ans, Penny, plus que tout au monde. Mais il y a six mois, elle a été enlevée par la Cascade, une force maléfique qu'ils comprennent à peine. Sam et Duncan doivent maintenant embarquer dans une quête épique aux frontières de la réalité et se battre aux côtés des êtres magiques que Penny chérissait pour tenter de la récupérer et de la ramener dans notre monde... avant qu'elle ne disparaisse à jamais. Critique : Avez-vous des scénaristes fétiches dont vous achetez toutes les œuvres les yeux fermés peu importe le thème ou le prix de son récit ? Et bien moi, j’en ai trois, Ed Brubaker, Brian K-Vaughan et Daniel Warren Johnson. Alors effectivement, les trois scénaristes n’ont absolument pas le même style d’écriture ou genre de prédilection, mais chacun apporte quelque chose dont je raffole. Ici, c’est donc Daniel Warren Johnson qui nous intéresse et ce que j’aime dans son style, c’est sa capacité à créer des univers variés, hauts en couleur avec parfois des éléments totalement barrés tout en étant capable de traiter des sujets ultra sombres tels que le cancer avec le titre Murder Falcon par exemple. Et justement, avec “The moon is following us” l’auteur réitère avec un récit dans lequel nous suivons deux parents qui essaient de réveiller leur fille bloquée dans un sommeil perpétuel en se rendant dans ses rêves. Les parents vont alors devoir faire face à une guerre contre des créatures n’ayant pour unique but de maintenir la petite fille endormie et les combats vont être extrêmement difficiles et coûteux pour eux. Forcément, vu qu’il s’agit de rêves de petite fille, l’univers présenté est assez haut en couleur, extrêmement riche et créative, mais n’attendez pas quelque chose de léger pour autant puisque Daniel Warren Johnson en profite pour nous parler de l’impact des souffrances des parents sur leurs enfants. Ce thème est traité avec sérieux malgré l'aspect loufoque de la plupart des éléments du récit. Il y a également un autre thème bien plus grave dans ce récit, mais il n’est dévoilé qu’à demi-mot, car plus délicat pour le personnage touché. Guerre oblige, l’action est également omniprésente et garantira au lecteur une fluidité assez folle. Le bouquin est assez épais mine de rien et je n’ai absolument pas vu passer les chapitres. Comme je l’attendais, j’ai passé un excellent moment et je dois bien l’avouer, je ne suis vraiment pas loin du coup de cœur, mais pour l’avoir, il m’aurait sans doute fallu un dessin à 100 % réalisé par Daniel Warren Johnson. Car en effet, ce n’est pas lui qui réalise l’ensemble des planches. Riley Rossmo s’occupe de la partie rêves quand Daniel Warren Johnson s’occupe de la réalité et comme il y a plus de rêves que de réalité dans ce récit… Et si je suis totalement fan de son coup de crayon, celui de Riley Rossmo en revanche me laisse un peu plus de marbre. Conclusion : The moon is following us est un récit de haut vol dans la lignée des titres signés Daniel Warren Johnson, il est juste dommage que ce ne soit pas lui qui réalise l’entièreté de la partie graphique, c’est ce qui m’a manqué pour un coup de cœur. Thomas. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ). Je dis oui !
- Murder Falcon
Résumé : Jack est un super guitariste mais il a laissé tombé sa copine, son groupe et la musique quand sa vie est littéralement partie en vrille. Il n’a plus d’avenir et pour rien arranger un soir il tombe nez à nez avec un des monstres qui viennent d’envahir la terre dans le but d’annihiler l’humanité. Heureusement pour lui Murder Falcon a été envoyé à sa rencontre pour l’aider à vaincre ces bestioles mais pour ça Jack va devoir se servir de sa guitare, car seules les notes de son instrument peuvent déclencher ses pouvoirs. Critique : Murder Falcon n'est pas une découverte pour moi puisque je l'ai déjà lu il y a 5 ans à sa sortie dans sa première édition et je ne pouvais pas passer à côté de cette nouvelle édition agrandie et complétée ! Nous suivons Jack qui reçoit l’aide d’un personnage humanoïde à tête de faucon et terriblement badass qui vient lui annoncer que seul le Metal pourra anéantir les monstres venus détruire la planète. Parti de là, globalement on a deux choix : 1: On repose le livre en se demandant ce que l’auteur a bien pu consommer pour imaginer un truc pareil. 2 : On se dit que quelque chose de bien plus profond peut se cacher derrière et on continue. J’ai choisis la seconde option et il n’a fallut qu’une poignée de pages pour avoir la confirmation que j’attendais. Derrière cette histoire très fun de Metal servant à combattre le mal il est surtout question de la maladie (ici un cancer) et de l’incroyable résilience qu’il faut pour être capable de combattre la dépression qui accompagne ce genre d’évènement et se relever pour combattre ce mal ou tâcher de profiter à 100% de ceux qu’on aime tant que c’est possible. Même si les dessins et les multiples vannes viennent adoucir un récit qui sans ça serait très très lourd je vous garanti que si vous ou vos proches ont été confrontés de près ou de loin à ce genre de difficultés une larmiche peut bien venir vous chatouiller l’oeil à deux trois reprises. Murder Falcon a fait vibrer cette corde sensible chez moi, ce qui le propulse obligatoirement dans ma liste d’incontournables mais il est évident que toute personne n’ayant jamais été confrontée personnellement ou via des proches à la maladie ne trouveront probablement pas plus que le récit basé et fun de base. Graphiquement la réalisation de Daniel Warren Johnson est absolument magnifique avec des personnages aux designs impeccables et des planches particulièrement dynamiques. Conclusion : Totalement barré à première vue, Murder Falcon est en fait un titre beaucoup plus profond qu’il n’y parait mais qui ne parlera pas forcément à tout le monde. Pour ma part il va directement dans les incontournables que ce soit pour le récit ou la partie graphique. Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ).
- Wonder Woman Harley Quinn - La souffrance et le don
Résumé : La sérénité de l’île de Themyscira est compromise. Au moment où la cohésion des Amazones est mise à l’épreuve par la grossesse de l’une des leurs, elles doivent également faire face à une requête pour le moins surprenante : Harley Quinn, ex-compagne du sinistre Joker, craint pour sa vie et demande asile et protection auprès des sœurs guerrières. La sororité survivra-t-elle à cette double crise ? Et quel sera le rôle de Wonder Woman dans sa résolution ? Critique : J'adore les héroïnes DC. J'aime leur complexité, leur psychologie, leur côté sombre aussi. J'admets être particulièrement tombée sous le charme d'Harley Quinn à la lecture d'Harleen de Stjepan Sejic, puis à travers le cycle Batman White knight de Sean Murphy. J'étais donc particulièrement enthousiaste à l'idée de lire ce titre, d'autant plus en apprenant qu'il s'agissait d'une création française, rendue possible par le label Urban Comics x DC creation. Malheureusement, je n'ai pas été séduite. Du tout. Il m'a même un peu fâché. Pourquoi ? Parce que le titre se veut s'emparer de sujets profonds, telles que le libre-arbitre, les violences conjugales et plus particulièrement la lourde reconstruction qui en suit la sortie, le choix (et encore plus le non-choix) de la maternité... Autant de thématiques qui auraient pu amener un titre riche, intéressant, profond, avec une vraie réflexion, d'autant plus avec des héroïnes si emblématiques ! Malheureusement, cela n'a pas été le cas. Alors on est d'accord, il n'y a pas obligation pour aborder des sujets aussi sensibles, de faire des oeuvres forcément lourdes et torturées. D'ailleurs, certaines oeuvres, en apparence légères, peuvent traiter de sujets très graves avec une profonde justesse, et c'est génial (I killed Giants, Murder Falcon...). Ce qui me pose justement souci ici, c'est que j'ai eu l'impression de me retrouver face à l'exact opposé : une tentative de donner de la profondeur à un récit somme tout banal en y glissant des références ou des punchlines sérieuses. Le résultat m'a paru si gênant, si à côté de la plaque, que je me suis surprise à lever les yeux au ciel à plusieurs reprises. Et puis il y a ces facilités scénaristiques, ces éléments qui s'enchaînent sans être approfondis ou exploités ... Mais quel dommage, je vous le dis : les idées sont là, et avec un peu plus de travail et de recherche, aurait pu être à mon sens, un vrai petit bijou. Au lieu de ça, je ressors de cette lecture profondément déçue d'avoir été appâtée puis laisser en plan. Conclusion : Un titre qui m'a profondément déçu de part son côté brouillon. Maéva. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ).
- Drome
Résumé : Au commencement, il n'y avait rien. Puis vint la vie, et le cycle de la violence s'amorça. Alors, depuis les profondeurs de l'océan, une puissante demi-déesse émergea pour enseigner un langage de paix. La civilisation pris racine et les champions de l'ordre régnèrent. Mais le chaos des origines avait son propre champion. Critique : C’est fou ce que la bande dessinée peut nous offrir de véritables expériences de lecture à part. Très clairement, Drome fait partie de ces BD hors du commun. L'œuvre ne fera pas l’unanimité, c’est certain, mais je pense que les lecteurs qui l'aimeront auront un vrai coup de cœur. Drome nous montre un univers dirigé par deux divinités désireuses d’y apporter la vie, elles n’avaient cependant pas anticipé le résultat, car avec la vie, commence la violence. Alors les deux divinités apportent des modifications et si le calme revient un temps, la violence retrouve toujours son chemin. J’ai eu un très gros coup de cœur pour cette œuvre qui représente très bien notre réalité et sa violence constante, c’est parfois cynique mais tellement réel ! La force de cette œuvre ne réside cependant pas uniquement dans son thème très actuel, mais surtout dans son traitement graphique extrêmement réussi et créatif. Il n’y a que très peu de dialogues, le gros de l’histoire passant simplement par la mise en page. C’est très clairement une des meilleures expériences graphiques que j’ai pu voir à ce jour ! Conclusion : Drome est une œuvre graphique très surprenante où les images se substituent à la narration traditionnelle avec brio. Thomas. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ).
- Les soeurs Seasons tome 1
Tome 1 Tome 1 Résumé : Dix ans après la disparition de leurs parents bien-aimés, les soeurs Seasons ont réussi à trouver un nouvel équilibre : Summer est devenue un mannequin au top de sa popularité, Autumn une exploratrice intrépide, et Winter une artiste-peintre vivant avec la plus jeune de ses soeurs, Spring, postière aussi maladroite qu'attachante dans leur petite ville de New Gaulia. Et quand celle-ci découvre un courrier à son attention signé de la main de sa soeur Autumn, la mettant en garde contre un mystérieux cirque itinérant, tout s'accélère : cette parade mystique vient justement de s'installer en ville, et semble attirer vers elle de nombreux visiteurs qui se voient offrir une fenêtre sur leur moindres désirs... mais à quel prix ? Critique : Venant de n’importe quel scénariste, je n’aurais probablement rien attendu de particulier de ce titre, mais, le fait est qu’il est écrit par Monsieur Rick Remender à qui on doit notamment Fear Agent, Black Science, Sacrifice et bien d’autres titres. J’attendais donc un bon, voir un excellent titre en démarrant cette lecture et si pour l’heure, je ne peux pas juger de l’excellence de la série sur un seul tome, je peux en revanche vous affirmer que ce premier tome est de bonne qualité et particulièrement surprenant. Le récit s’ouvre sur une longue scène montrant la plus jeune des 4 sœurs courir après une lettre qui semble avoir décidé de vivre sa propre vie. La scène en question dure d’ailleurs tout un chapitre et une chose est sûre, j’ai été probablement aussi agacé que l’héroïne de voir cette lettre lui glisser sous les doigts aussi souvent. Je ne sais pas si c’est mon mood du moment qui m’a provoqué cet agacement ou si c’est véritablement l’auteur qui a réussi son coup. Passé cet agacement, on découvre qu’un cirque maléfique traverse de nombreuses villes en semant le trouble sur leur passage et il semble en plus qu’il en ait après les sœurs seasons. Si ce premier tome n’en montre pas beaucoup, en revanche, il est particulièrement intriguant et donne très envie de découvrir la suite de la série. Si je ne suis pas très fan du style de Paul Azaceta, il est indéniable qu’il apporte beaucoup à l’ambiance de ce récit haut en couleur. Conclusion : Ce premier tome des soeurs seasons est très introductif, mais en donne assez pour donner envie de découvrir la suite de ce récit très intriguant. Thomas. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ). Je dis oui !
- Dr Wertham
Résumé : Cet ultra-conservateur est l'auteur de Seduction of the Innocent, un ouvrage dans lequel il dénonce l'influence néfaste de la BD sur le comportement des enfants, ce qui amena la création du Comics Code Authority (comité d'auto-censure). Aujourd'hui reconnu comme un fanatique, qui cherchait à assurer son auto-promotion, il fut paradoxalement plutôt progressiste en ouvrant par exemple une clinique pour les défavorisés à Harlem. Critique : Il peut s'avérer tentant de réduire un homme à une de ses polémiques. Nous le faisons d'ailleurs tous les jours, occultant de fait, le reste de son oeuvre. Pourtant nous sommes des êtres complexes, et c'est cette complexité que cette biographie propose de découvrir. Frederic Wertham est un homme plein d'ambivalence. Convaincu que la psychiatrie doit évoluer (ce qui est effectivement le cas), il défend ses opinions avec ferveur, presque fanatisme, à en croire ses collègues. Partout où il passe, son tempérament impulsif et son incapacité à accepter un autre point de vue que le sien, en fait un collègue sur lequel on ne peut compter et donc dont il faut se séparer. Sa réputation le précédant, les portes et les opportunités se ferment les unes après les autres, tant il parait impossible de pouvoir composer avec cet homme dont le manque de savoir-être est à mille lieux de ce qui est attendue dans le milieu de la psychiatrie. Pourtant, il se montre empathique et prévenant avec ses patients, montrant alors une tout autr e personnalité. Mais là encore il y a une ombre au tableau puisque cette écoute semble intéressée. Wertham court effectivement après un rêve dévorant de notoriété, n'hésitant pas si nécessaire, à dénaturer profondément les récits de vie entendues pour les faire rentrer dans le carcan de ces hypothèses cliniques, où à en produire romans et pièces de théâtre, lui qui accuse pourtant ces oeuvres de créer des monstres. Frédéric Wertham est un homme pleins de contradictions : détester par ces pairs mais adoré par ses patients ; dévoué à l'accès à la santé mentale des communautés racisées, mais pleins de préjugés, n'hésitant pas à faire rentrer dans des cases quand ça lui chante, tout un pan de la culture. Conclusion : Une lecture très intéressante, nous plongeant dans la complexité de la nature humaine, et qui encore une fois soulève le débat : l'homme est-il indissociable de son oeuvre ? Maéva. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ). Je dis oui !
- The one hand & the six fingers Tomes 1 à 5
Tome 1 / Tome 2 / Tome 3 / Tome 4 / Tome 5 Tome 1 Résumé : 2 histoires, 2 personnages principaux, 2 récits imbriqués. C’est ce que nous propose le 1er tome de « The one Hand & the Six Fingers ». Nous sommes en 2873, à Neo Novena. L’inspecteur de police Ari Nassar repousse son départ en retraite quand il apprend que le tueur en série qu’il pensait avoir coincé il y a 23 ans n’était à priori pas le coupable. Et pour cause, un meurtre avec le même mode opératoire vient d’être commis… S’agit-il d’un imitateur, ou d’une erreur judiciaire ? Ari reprend du service bien décidé à mettre un point final à cette enquête… Critique En apparence, le pitch de ce comics semble être un polar plutôt classique en son genre. En réalité, il se démarque de plusieurs manières. Annoncé comme un polar « conceptuel » par l’éditeur, il a également la particularité d’être écrit et dessiné à 4 mains. Pourquoi conceptuel ? Tout simplement car il est prévu en 5 tomes (que personnellement j’appellerais plutôt des chapitres), édités en format souple (rappelant les petits fascicules d’antan, que l’on récupérait au kiosque à journaux) qui sortiront en fin de mois (de janvier à mai 2025) nous livrant à la fin une histoire complète. Et ce n’est pas tout ! Chacun de ses chapitres contient deux parties : le point de vue de l’inspecteur, et le point de vue du serial killer. La promesse est belle puisqu’elle est à la fois nostalgique et intrigante ; mais ce premier chapitre justement, est-il bon ? La réponse est un grand oui ! Le récit à double point de vue se met en place tranquillement, pour le moment nous suivons et apprenons à connaître chacun des deux protagonistes séparément. Nul doute que les prochains chapitres devraient les faire se croiser rapidement ! Le fait que les auteurs et dessinateurs ne soient pas les mêmes sur chacune des deux parties n’est pas du tout gênant, personnellement je n’aurais pas su que c’était le cas si cela ne m’avait pas été précisé… Les dessins sont lisibles et je les qualifierais de « classiques » pour du comics, mais classique dans le bon sens du terme : ils fonctionnent très bien ! On sent le récit sombre et pour public averti arrivé tout doucement… Ce premier chapitre est très clairement introductif et sert à poser le contexte de cette enquête policière, mais il n’est ni contemplatif ni ennuyant, loin s’en faut ! Je suis déjà très curieuse d’en apprendre plus sur chacun des deux personnages (ok, j’ai tout de même une petite préférence pour l’histoire du serial killer déphasé !) et de voir comment leurs histoires vont s’imbriquer entre elles. Je me demande par ailleurs si le récit intégrera une dimension SF ? Nous sommes dans un futur plutôt lointain et dans une ville dont le nom commence par « Neo » … il y a de quoi s’interroger. En tout cas, à titre personnel, cela me plairait si tant est que la partie SF ne prenne pas le pas sur la partie polar bien sûr. Conclusion Un premier chapitre prometteur sur ce que sera la suite de ce comics, et un format de publication qui m’a clairement séduite ! Si ce premier épisode pose les bases futures de ce récit, il n’en reste pas moins rythmé et présage une excellente suite. J’ai hâte ! Petit bonus : un coffret peut être acheté en même temps que le 1er tome et permettra (à terme) de ranger les 5 épisodes à l’intérieur ! C’est une très bonne idée car les formats souples, s’ils sont agréables à lire, peuvent être parfois compliqués à ranger. Gwen. Je dis oui ! Tome 2 Résumé : À Neo Novena, tandis que la nouvelle vague de crimes ravive de vieux traumatismes au sein de la population et de la sphère policière, la presse fait ses choux gras en questionnant l'incarcération du tristement célèbre « tueur à la main ». L'enquête de l'inspecteur Ari Nassar se poursuit, et le conduit à un vernissage d'un genre étonnant, alors que Johannes Vale s'effondre en tentant de comprendre ce qui lui arrive. Et si une puissance invisible était à l'oeuvre ? Critique : On continue de suivre nos deux protagonistes dans leurs investigations respectives, et on en découvre un peu plus sur l’univers SF porté par « The One Hand and The Six Fingers » et la présence des Synths (des androïdes rendus très humains) dans la vie des habitants de Neo Novena. Il semblerait même que l’une d’entre eux, Nemone, ait disparue… De son côté, le tueur a la main repense à son passé et s’interroge de plus en plus sur son rôle dans tout cela… il semble de plus en plus perturbé et va aller chercher des réponses dans un endroit inattendu. Il se pourrait même qu’il y croise l’inspecteur Nassar… Conclusion : Un second tome à la hauteur du premier, la tension monte et on se demande bien où tout cela va nous mener. Ces symboles dessinés au mur par le tueur sont bien mystérieux et je me demande bien ce qu’ils renferment comme secrets… Gwen. Tome 3 Résumé : Les murs se resserrent autour de l’inspecteur Ari Nassar à mesure que ses arrestations passées sont remises en question par l’opinion publique. Et s’il s’était trompé ? Et si Odell Watts, incarcéré depuis de nombreuses années, n’était pas le “Tueur à la main” mais détenait néanmoins l’une des clés du mystère ? Pour Ari comme pour Johannes, il ne reste alors plus qu’à rendre une visite de courtoisie au principal concerné. Critique : Les éléments de l’enquête se resserrent et nous en apprenons un peu plus grâce à ce troisième chapitre. On comprend qu’au-delà de la simple dimension policière, c’est bien un pur récit de SF avec son lot de bizarreries (qui ne sont pas pour me déplaire, bien au contraire) qui s’offre à nous. Nous obtenons des réponses qui suscitent de nouvelles questions et j’adore ça ! L’ambiance est toujours au rendez-vous grâce à des dessins maîtrisés que je trouve toujours aussi bons et plaisants à regarder ! Conclusion : Vivement la suite ! Gwen. Tome 4 Résumé : Le sens des symboles découverts sur chaque scène de crime n’est désormais plus un mystère pour Johannes, mais le prix de cette révélation risque d’être élevé, tant pour lui que pour la ville tout entière. De son côté, l’inspecteur Ari Nassar creuse toujours plus profondément dans les noirs secrets de Neo Novena, et le « Tueur à la main » n’est plus le seul à vouloir l’en empêcher… définitivement. Critique : On n’arrête plus la progression narrative de cette histoire, qui se fait de plus en plus intense. C’est qui est génial avec cette série, c’est qu’il n’y a aucun temps mort dans le récit mais il n’est pas frénétique et précipité pour autant. L’équilibre est très bien trouvé. On sent en revanche un virage de plus en plus serré vers la SF qui tire vers le paranormal. Quelques éléments commencent à se résoudre, et il se pourrait que vous entrevoyiez le dénouement final (ce qui n’a pas été mon cas !) si vous êtes adeptes et habitués de ce genre de récit. Je crains toutefois que les lecteurs qui s’attendent à du polar soient quelque peu déçus, voir perdus, par cette tendance au paranormal. Conclusion : Le dénouement arrive, on sent que le dernier chapitre va nous apporter son lot de surprises ! Encore faut-il être capable les apprécier… Gwen. Tome 5 Résumé : L'inspecteur Ari Nassar est sur le point d'attraper le « Tueur à une main » et d'obtenir enfin les réponses qu'il cherchait. Mais est-il prêt à affronter les révélations bouleversantes sur les meurtres, son monde et les ténèbres dissimulées derrière la vérité ? Du sang sur les mains et imprégné des secrets de Neo Novena, Johannes quant à lui, n'a plus qu'une seule issue pour se tirer d'affaires. Critique : Si j’ai eu du mal à me situer dans l’histoire au démarrage de ma lecture, j’ai finalement réussi à reconstituer le puzzle qui m’était présenté. Il faudra néanmoins être très attentif dans ce tome (et ne pas hésiter à (re)lire juste avant le tome 4) pour ne pas louper les éléments essentiels à la compréhension du dénouement. Pour ma part, la fin proposée par les auteurs est totalement réussie et fait sens. Elle m’a apporté les réponses que je cherchais tout en laissant certains points ouverts à mon interprétation. J’aime quand un dénouement ne m’offre pas l’ensemble des réponses car je trouve que c’est ce qui permet de laisser au lecteur suffisamment d’espace pour tirer ses propres conclusions. Comme souvent avec la SF, le récit est là pour nous faire réfléchir à certains sujets et de ce point de vue, c’est un pari réussi ! Graphiquement, la série est constante tout au long des 5 parties : un vrai régal pour les mirettes ! Des scènes claires, des couleurs vives et contrastées, des personnages à la personnalité bien campée (et dessinée !) : une réussite totale de ce côté. Conclusion : Je ne peux que vous recommander cette série qui a l’avantage de se lire vite et d’être déjà terminée. Je suis toujours autant conquise par ce format fascicule souple, que je trouve très pratique à lire (même si un one shot sorti en grand format Urban aurait sûrement coûté moins cher… j’en conviens). Amateurs de pur polar, totalement hermétiques à la SF, passez votre chemin car ce titre n’est pas pour vous. Pour les autres, foncez, et gardez votre esprit ouvert ! Gwen. Je dis oui ! Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ).
- Rook Exodus Tome 1
Tome 1 Tome 1 Résumé : Au 24e siècle, Rook est un homme piégé sur une planète artificielle qui a sombré dans le chaos. Sa population animale, autrefois contrôlée par les autorités, est désormais régulée par des hors-la-loi. Les plus riches se sont échappés tandis que les autres doivent chercher un moyen de fuir. Mais Rook s'interroge : Ce monde, vaut-il la peine qu'on se batte pour lui ? Critique : Que feriez-vous si demain, on vous proposait de quitter la terre et tout ce que vous avez dans l'espoir d’une nouvelle vie idéale sur une planète terraformée censée ne proposer que le meilleur pour l’humanité ? Rook (Corbeau), lui, a décidé de tenter sa chance sur la planète Exodus. Il faut dire que rien ne le retenait vraiment sur terre et comme tout sur la planète parfait en vrille, le choix était facile à faire. Dès son arrivée, il a été formé pour devenir un berger, un groupe dont chaque membre se voit attribuer un casque permettant de se lier à une race d’animaux particulière en fonction des capacités de chacun (Rook peut donc se lier aux corbeaux.) dans le but d’accomplir certaines tâches. Le hic, c’est que tout a commencé à partir en vrille assez vite, poussant le gros de la population à quitter la planète. La machine chargée de modeler la planète pour permètre la vie est tombée en panne et personne ne peut la réparer, dès lors, le monde est devenu très hostile et certains bergers semblent vouloir dominer et diriger les humains restés sur place. C’est dans ce contexte que nous suivons Rook, berger équipé d’un casque lui servant à communiquer et diriger les corbeaux. Rook est un personnage très intéressant à suivre. D’abord déterminé à quitter la planète, son avis évolue peu à peu, tout comme sa compréhension de son lien avec les corbeaux qui semble bien plus profond et intense qu'il n'y paraît. Le personnage se montre attachant malgré le fait qu’on ne sache pas encore grand-chose sur lui. Il est pris en étaux entre son envie de partir au plus vite et régler certains comptes sur place. Quant aux autres personnages, ils ne sont pas en reste et donnent de l’épaisseur à l’ensemble du récit. Les animaux sont globalement semblables à ceux de la terre, mais en bien plus grands à cause de la machine ayant servi à terraformer la planète. Ils servent d'arme aux bergers la plupart du temps, mais ils partagent un véritable lien entre eux permettant une sorte de communication entre les deux. Cet univers de SF post-apocalyptique aux touches de fantastique m'a séduit dès les premières pages grâce à son univers riche et aux multiples possibilités. Cette série devrait vraiment plaire à un grand nombre de lecteurs. En-tout-cas, je l'espère vivement, elle le mérite. Conclusion : Les personnages sont intéressants, le rythme est excellent (il est d’ailleurs assez difficile de lâcher l’album.), les planches sont particulièrement réussies… Non vraiment, j’ai du mal à trouver un défaut à ce premier tome. D’ailleurs, j’espère que la suite arrivera bientôt ! Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ).
- The walking dead
Résumé : Lorsque Rick, policier dans une petite ville, se réveille après un coma, il a un choc : l’hôpital est vide ! Enfin presque, puisqu’il réalise assez vite que des zombies ont envahis le bâtiment… et la ville ! Son objectif est simple : il doit retrouver sa femme et son fils au plus vite, et comprendre ce qu’il a bien pu se passer… Critique : Avant d’être une série à succès, The Walking Dead était un comics bien connu des amateurs du genre. Pour ma part, j’ai adoré les premières saisons puis, j’ai lâché en route à cause des longueurs interminables de la série. Lorsque j’ai eu l’opportunité d’acheter la série complète de comics, je n’ai pas hésité, j’étais sûre que les comics me plairaient. Et force est de constater que je ne me suis pas trompée ! Si vous n’avez jamais regardé la série, alors attendez vous à un récit d’horreur, mais aussi (et surtout) de survie. The Walking Dead, ce ne sont pas « juste » des zombies qui bouffent tout le monde et des têtes arrachées dans tous les sens. C’est un récit profond, qui nous laisse à réfléchir sur ce que nous, les humains, pouvons faire de pire pour survivre. C’est une réflexion sur la rédemption, la résilience, l’importance de la cohésion. Bien sûr, sur 33 tomes, il y a quelques longueurs, mais rien d’insurmontable, je vous rassure. Au contraire, un tome un peu plus « calme » et où l’intrigue prend son temps, est finalement assez représentatif de ce que peut être la vie « réelle » de ces survivants. Il ne peut pas y avoir des drames tous les jours. Plusieurs arcs narratifs tout au long de cette saga, qui permettent de varier les histoires sans se lasser, mais aussi d’approfondir la psychologie des personnages qui est une composante très importante dans ce comics (et qui a fait probablement son succès). Si vous avez regardé la série, et que vous avez peur d’une forme de répétition avec le comics, rassurez-vous : il n’en est rien. Si la trame principale est la même, et que les premiers tomes sont assez fidèles aux premiers épisodes, plusieurs éléments sont différents. Des personnages n’existent pas dans le comics (ou vice versa), certains arcs narratifs sont traités différemment, les événements ne s’enchaînent pas de la même manière… Bref, la surprise et l’intérêt sont bien présents à la lecture et on s’amuse même à identifier les différences avec la série TV. Coté dessins, je dois bien avouer qu’ils ne m’ont pas particulièrement transcendé. Je ne les ai pas trouvés exceptionnels, voir même, j’ai eu du mal avec certains visages qui m’ont semblé très caricaturaux et sans émotions… C’est pour moi le seul point noir de ce récit haletant ! Conclusion : Amateurs (ou non) de la série TV, n’hésitez plus et lisez (au moins les premiers tomes) The Walking Dead ! N’ayez pas peur d’une saga « bourrin » où on dégomme du zombie, car c’est loin d’être le cas. Ce comics porte à réfléchir, bien qu’il ne soit pas exempté de scènes mythiques et de rodeurs décharnés ! Gwen. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ). Je dis oui !
- Avatar : au coeur des ombres
Résumé: Avatar, au cœur de l’ombre, se déroule immédiatement après les événements du premier film Avatar (sorti en 2009). Il est donc préférable d’avoir vu le film pour apprécier toutes les qualités de cette BD. Nous retrouvons donc Jake, l’avatar Na’vi qui est devenu le chef de la tribu et qui essaie tant bien que mal d’apaiser les querelles entre les humains et les Na’vi. Mais la colère gronde des deux côtés, et des rivalités se dessinent à l’horizon… Critique : Ce qui frappe en tout premier lieu, ce sont les dessins et les couleurs. Absolument sublimes ! J’ai trouvé les dessins maîtrisés et de qualité, et les couleurs sont exceptionnellement bien utilisées ! Ils rendent justice au film et à l’univers imaginé par James Cameron, que ce soit dans la représentation des personnages ou les décors. Côté scénario, c’est rythmé, c’est fluide, tout fait sens. Le scénario est-il original et prend-il le lecteur au dépourvu ? Non. Est-il mauvais pour autant ? Pas du tout ! Je suis sûre qu’il saura séduire tous les fans du film qui souhaitent replonger dans cet univers, mais aussi à ceux qui cherchent une lecture pour s’évader et rêver. En revanche, j’ai trouvé le récit un poil trop court, j’aurais aimé qu’il soit plus dense et que certaines scènes s’enchaînent moins rapidement. Ce tome possède une fin, mais on sent clairement qu’il y a matière à prolonger l’histoire. J’aimerais beaucoup que ce soit le cas ! Conclusion : Amateur du film, foncez lire cette suite immédiate qui bénéficie d’un scénario convenu mais solide, et qui nous offre une proposition graphique absolument époustouflante ! Gwen. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ). Je dis oui !
- Batman off world
Résumé : Alors que, comme chaque soir depuis qu'il a enfilé sa cape, Bruce Wayne arpentait les rues et les toits de Gotham pour contre-carrer les plans de la pègre, ce qui aurait dû être une nuit de routine prit une tout autre tournure. Une rencontre avec un être venu d'une autre planète lui fit comprendre la possibilité d'une invasion de la Terre par une race extraterrestre. Dès lors, une seule solution s'offrit à lui, embarquer pour l'autre côté de l'Univers pour éradiquer le mal à la racine ! Critique : Batman est un jusqu’au boutiste, quand beaucoup de justiciers se contentent de s’attaquer à la pègre quand elle se présente, lui décide d’anticiper en allant poutrer la menace avant même qu’elle ne frappe à la porte ! Le fait que cette menace se trouve dans une autre galaxie ne calme d’ailleurs pas ses ardeurs. Quand je pense à Batman, le registre galactique ne me vient absolument pas en tête tant le personnage évoque l’espace urbain. J’ai d’ailleurs aussi du mal à imaginer Daredevil aller poutrer des aliens. Et pourtant voilà que notre batou file dans l’espace pour aller à la rencontre d’une menace potentielle, mais rien ne va se passer comme escompté, loin de là ! Capturé par une organisation chargée de capturer tout individu vivant dans le but d’en faire de la chair à canon. En gros, tout individu capturé est poussé à se battre pour eux. Batman se trouve donc au milieu de tout ça et doit trouver un moyen de se sortir de cette situation, en découvrir plus sur son nouvel univers et trouver comment affaiblir ces redoutables ennemis. Je dois avouer que j’étais assez septique quant à la réussite d’un tel scénario, mais Jason Aaron a réussi à attiser mon intérêt très rapidement. C’est assez cool de voir Batman partir de zéro, devoir s’adapter à un nouveau cadre, trouver les failles de ses nouveaux ennemis et se faire de nouveaux alliés. Le scénario est prenant et donne vraiment envie de découvrir la fin de cette aventure. Certains des personnages sont attachants et les antagonistes sont plutôt très charismatiques et très franchement, j’aimerais bien les revoir dans d’autres récits qui pourraient nous montrer comment leur organisation a pris de l’ampleur. J’ai passé un excellent moment ! Côté dessin, Doug Mahnke nous propose des planches très détaillées et dynamiques qui servent à merveille le scénario. Conclusion : D’abord très circonspect quant à la réussite d’un scénario montrant Batman dans l’espace, j’ai finalement très vite été séduit par l’œuvre de Jason Aaron qui parvient à rendre cette idée intéressante. Thomas Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ). Je dis oui !
- Test Ambernic RG34XX SP
Présentation console / Packaging / Qualité perçue / Prise en main et ergonomie / Présentation des menus / Contenu proposé / Démarrage de jeux / Qualité sonore / Avis général / Prix et disponibilité Ce test vous est présenté grâce à notre partenaire MECHDIY qui nous l’a envoyé gracieusement. Basé en asie, MECHDIY est une des boutiques incontournables du net pour les consoles d’émulation. Présentation console et ses caractéristiques ©Ambernic . Très logiquement on reste sur une ergonomie façon GB Advance SP mais nous en reparlerons plus tard. Ambernic a récemment dégainé la RG34XX SP pour répondre à l'arrivée de la Miyoo Flip V2 et ses deux joysticks. Celle-ci se présente d'avantage comme une timide évolution qu'une révolution. Côté écran, la taille de la dalle IPS évolue légèrement en passant de 3,5 pouces à 3,4 pouces et 720x480 . Le CPU est le même que sur la RG35XX SP, soit un modèle H700 quad-core ARM Cortex-A53 avec une fréquence de 1,5 GHz . Le GPU est également inchangé puisqu'elle embarque un dual-core G31 MP2. La RAM (LPDDR4) évolue timidement en passant de 1 à 2Go . La console propose le Blutooth, le WIFI et une prise HDMI. La batterie de 3300MAh permettra de jouer facilement 3 ou 4 heures. Packaging La console arrive dans un emballage sérieux et assez sommaire niveau graphisme. Pour le contenu, vous trouverez un câble USB-A vers USB-C, un verre de protection, des lingettes et un manuel en anglais et chinois. Qualité perçue Comme pour sa devancière, la RG34XX SP présente un excellent niveau de fabrication avec des plastiques de qualité, une charnière qui ne craque pas (contrairement à la Miyoo) et des joystiques au toucher très agréables. Comme toujours chez Ambernic, les bouton sont assez fermes et participent assez fortement à cette impression de solidité. Prise en main / Hergonomie Copie quasi parfaite oblige, l’ergonomie de cette Ambernic est extrêmement proche de la Miyoo Flip V2 . La RG34XX SP propose globalement les mêmes dimensions que sa concurrente puisque qu'elle est plus épaisse qu'elle . Tout étant exactement au même endroit, je lui ferais le même reproche qu'à la Miyoo, c'est à dire une position trop basse de ses joysticks. En revanche ceux-ci sont plus agréables à manipuler. Présentation des menus Côté menu avec l’OS de base, vous avez le choix entre : -“Favoris” -“Historique” pour les derniers jeux joués -“Salle de jeux ou Ra (RetroArch)” où vous pourrez trier les jeux par console -“Centre d’applications” dans lesquels vous trouverez le manager de fichiers, l’appli pour télécharger des jeux, le cleaner, le gestionnaire du port USB… -”Paramètres” pour tous les réglages généraux de la console -”Recherche” Contenu proposé Côté contenu, vous aurez le choix entre la console seule, la console plus une carte de 64Go ou avec une carte de 128Go. Pour ce qui est des consoles supportées, vous aurez le choix entre 30 plateformes différentes comprenant les différentes consoles Nintendo jusqu’à la 64, la PS1, la PSP, les consoles Sega etc. Test de démarrage de plusieurs jeux Bien qu'elle ait 1GB de Ram supplémentaire, n'attendez pas de révolution. Mis à part un surplus de fluidité sur les jeux de N64 et PSP vous ne trouverez pas d'autre différence. J'ai lancé les mêmes jeux que j'ai l'habitude de tester pour comparer les consoles et voici ce que j'ai ressenti. Driver (PS1) n’a eu aucun ralentissement d'affichage ou même de son mais c'était déjà le cas sur la RG35XX SP. Dragon Ball Z Shin Budokai 2 (PSP) n’a pas eu le moindre souci non plus . Mario kart 64 est jouable grâce aux joysticks et le jeu ne souffrait d’aucun ralentissement d’affichage ou même sonore. God of war Chain of Olympus (qui est assez gourmand) est parfaitement jouable et sans le moindre bug. Qualité sonore Niveau son, ne vous attendez pas à des folies, le haut parleur installé sur la machine fera largement le job mais poussez le son trop fort et le rendu devient vite criard. Avis général Avec sa fiche technique quasi identique que celle de la RG35XX SP, la RG 34XX SP offre très logiquement des prestation équivalentes. L'ajout de joysticks est un vrai plus puisqu'ils permettent de jouer à plus de plateformes (N64 et PSP notamment) mais comme pour la Miyoo Flip V2, ils sont placés trop bas pour permettre un confort de jeu acceptable sur plusieurs heures. Si aujourd'hui je devais faire un choix entre la RG35XX SP, la Miyoo Flip V2 et la RG34XX SP, c'est cette dernière que je choisirais pour ses joysticks plus agréables et sa qualité de fabrication. Niveau performance les trois se tiennent totalement, ce n'est donc pas cet aspect qui vous permettra de trancher. C'est surtout sur l'ergonomie globale et le look de la console que cela va se jouer. Prix et disponibilité : L’Ambernic RG35XX SP est disponible chez Mechdiy seulement avec le système de base sous Linux. Vous pourrez la trouver en différentes offres : Console + Carte 64GB à 73.95€ (64,95€ avec le code COMICS12) https://mechdiy.com/fr/products/rg-34xxsp-retro-handheld-game-console?ref=comicscultureproject&variant=41140891025493 Console + Carte 128GB avec OS d’origine à 82.95€ (72,95€ avec le code COMICS12) https://mechdiy.com/fr/products/rg-34xxsp-retro-handheld-game-console?ref=comicscultureproject&variant=41140891058261 Console + Carte 256GB avec OS d’origine à 94.95€ (86,95€ avec le code COMICS12) https://mechdiy.com/fr/products/rg-34xxsp-retro-handheld-game-console?ref=comicscultureproject&variant=41140891091029 Thomas.
- Gotham Central Tome 1 & 2
Tome 1 - Tome 2 Tome 1 Résumé : Oui, nous sommes à Gotham City, mais non ce n’est pas une histoire de super-héros… Quoique ? Les policiers qui protègent la ville, ne sont-ils pas, eux aussi, des supers héros ? Critique : Dans ce comics (publié en 4 tomes), nous allons donc suivre des enquêtes policières (mais pas que) dans un background lié à Batman, mais où la part belle est donnée aux flics et enquêteurs qui sont au centre de ce récit ! Point de combats interminables ou d’enchaînements d’actions frénétiques donc, mais un scénario solide et des enquêtes qui nous tiennent en haleine du début à la fin. Ce premier tome se focalise sur deux enquêtes différentes, chacune d’entre elles mettant en avant un policier différent. Le récit fait référence à des super-méchants semble-t-il connus de l’univers Batman (rassurez-vous, nul besoin de connaître l’univers et ses détails pour apprécier), mais ce sont bien ces flics qui sont au centre de tout ainsi que leurs histoires, qu’elles soient professionnelles ou personnelles. Le dessin aurait pu paraître « daté » et « old school » mais il n’en est rien : oui, c’est un dessin plutôt classique, mais il fonctionne très bien ! Il ne « vole » pas la vedette au scénario et sert comme il le faut l’histoire. J’ai hâte de poursuivre mes aventures auprès des supers flics de Gotham dans le tome 2 ! Conclusion : Si vous êtes à la recherche d’un polar efficace, aux histoires rythmées et haletantes : Gotham Central est pour vous ! Que vous connaissiez bien l’univers Batman, ou non (c’est mon cas), vous apprécierez à coup sûr votre lecture ! Attention toutefois pour les fans de la chauve-souris, vous pourriez être déçus de la voir si peu souvent apparaître dans ce comics. Urban réédite cette série en format Nomad (en format de poche, couverture souple) à un tarif imbattable (moins de 9€ !) et qui est donc parfait pour découvrir les récits des flics de Gotham City. A noter que si les 4 tomes initiaux sont déjà sortis, le tome 2 de la version Nomad lui devrait paraître fin avril 2025. Gwen. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ). Je dis oui ! Tome 2 Résumé : C’est Noël à Gotham City mais le temps n’est pas à la fête puisque le Joker terrorise la ville en exécutant des gens au hasard. Si personne ne semble à l’abri, le prince du crime finit pourtant par se rendre aux autorités… Mais que veut-il réellement ? Ce sera aux inspectrices et inspecteurs du Commissariat de Gotham City de démêler les réelles motivations du criminel même si cette enquête risque de ne pas les laisser indemnes. Critique : Nous restons toujours dans la même lignée avec ce polar (deux histoires « principales » dans ce tome) qui se déroule à Gotham mais, il met en avant les flics de la ville et non pas les supers héros ou supers méchants. Aucun doute, la qualité du récit est toujours là : les enquêtes sont palpitantes et surtout, elles respirent l’humanité dans tout ce qu’elle représente. Parfois l’être humain est capable du pire, parfois du meilleur et parfois… il fait comme il peut ! Et c’est encore une fois le point fort de cette série : on nous montre des flics qui font de leur mieux avec leurs forces mais aussi, leurs faiblesses. La qualité du dessin est toujours au rendez-vous, par ailleurs le format « poche » proposé par la collection Nomad n’écrase pas du tout les dessins et est définitivement un format que j’adore pour les voyages et les transports ! Conclusion : Alors, qu’attendez vous pour vous le procurer ? Gwen. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ). Je dis oui !
- Le studio
Résumé : Aviva Copeland vient de réaliser son rêve : elle dirige un studio à Hollywood.Alors qu'elle explore les propriétés de l'entreprise, elle découvre un plateau de tournage abandonné. 50 ans auparavant, un cinéaste légendaire y tournait un film d'horreur qui n'est jamais sorti. Son obsession pour l'authenticité l'avait mené à réaliser un rituel profane aux conséquences dramatiques. Toute trace de l'évènement fut effacée, et le plateau fut définitivement fermé jusqu'à aujourd'hui. Pour remettre à flot son studio en difficulté, Aviva est décidée à exploiter cette mine d'or oubliée. Mais en ouvrant les portes du plateau, elle libère ce qui y avait été enfermé un demi-siècle plus tôt. Critique : Lorsque l'automne arrive, je n'ai de cesse de me trouver de bons récits horrifiques à lire sous un temps orageux. J'ai donc accueilli ce titre avec enthousiasme. Enthousiasme vite retombé à la vue des dessins dont le style photoréaliste n'est clairement pas ma tasse de thé. Mais bien décidé à ne pas me laisser influencer par le choix artistique, voilà que je me lance quan d même. Je ne vous en ferais pas une critique trop longue étant donné que le titre se lit très vite (112 pages), mais voilà ce que je peux vous en dire. Le studio propose une lever de rideau sur les coulisses Holywoodiennes. On y plonge dans les jeux de pouvoir qui s'y nouent, avec plus ou moins de bon sens. C'est ainsi qu'Aviva, bien décidée à faire ses preuves en étant promue à la gérance d'un studio, découvre en épluchant les relevés de compte la présence d'un plateau de tournage abandonné, mais continuant à coûter son pesant d'or chaque année. Flairant le coup à jouer en termes de communication, elle décide de le remettre sur pied, sans se douter de ce qu'elle est sur le point de réveiller, car ce studio n'a pas été jeté aux oubliettes pour rien et pourrait bien lever le voile sur les horreurs qu'on été prêt à perpétrer ces prédécesseurs en échange d'un peu de pouvoir et de notoriété. Aviva est un personnage très intéressant, idéaliste et fermement décidée à faire son trou sans trahir ses principes, elle décide donc de mener l'enquête, avec la ferme intention de dévoiler au grand public ces découvertes, quitte à bâtir son succès sur ces révélations en produisant un documentaire sur le sujet. Mais elle est loin de se douter de ce dans quoi elle met les pieds. Des découvertes qui pourraient bien mettre sa santé mentale et ses principes à rude épreuve L'histoire en elle-même est plutôt prenante, et j'ai vite réussi à occulter le style des dessins. Je regrette tout de même que le récit n'ai pas été plus étiré, ayant parfois l'impression de lire une histoire en avance rapide. C'est dommage car le scénario est vraiment sympa. J'ai aimé la réflexion que le titre propose : est-on vraiment prêt à tout pour obtenir le succès ? Conclusion : Un titre horrifique plutôt sympa, qui se lit très vite mais peu laisser un goût de trop peu. Maéva. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ).
- Review LADP : Bloodshot unleashed reloaded
Résumé : De dangereux psiotiques se sont évadés d'un centre d'expérimentations du Projet Rising Spirit : “La Décharge”. Accompagné par Bloodsquirt, manifestation loufoque de son esprit malade, Bloodshot est le seul à pouvoir les arrêter. Ils sont autant de miroirs à ses propres exactions passées, du temps où il était une machine à tuer manipulée par ses anciens maîtres. Mais la traque s'éternise, et Bloodshot sent ses forces le quitter. Jessie, sa fille, sent alors que son père est en danger et va tout faire pour le retrouver. Après Bloodshot Unleashed, voici un récit brutal et touchant, et la conclusion d'une ère pour Ray Garrison et sa famille. Critique : Le dernier Bloodshot en date (unleashed) m’avait particulièrement plu avec son retour au personnage tel que Jeff Lemire nous l’avait proposé et j’avais hâte de voir comment serait traité le personnage dans les aventures suivantes. Avec Unleashed reloaded j’ai maintenant ma réponse et la bonne nouvelle, c’est qu'il semble traité de la même manière. Bloodshot continue sa traque des psiotiques évadés, mais fait face aux plus coriaces d’entre eux au point qu’il passe plusieurs fois très près de la correctionnelle. Malheureusement pour lui, Bloodsquirt est de la partie et se montre plus bavard que jamais, de quoi bien agacer notre ami. Les auteurs ont une fois de plus eu la bonne idée d’intégrer les ingrédients qui font de Bloodshot un personnage attachant : sa famille et une fois de plus ça fait mouche sur moi. J’ai apprécié ce tome dès les premières pages, mais c’est lorsque j’ai vu la petite famille que j’ai complètement adhéré au récit et pris le plus de plaisir. En guise de léger défaut, je pourrais citer la conclusion un peu facile d’un combat avec le grand boss, mais parfois, les solutions les plus simples sont aussi celles qui nous viennent le plus difficilement donc pourquoi pas. Quoi qu’il en soit, ce tome appelle à une suite et il me tarde de découvrir ce qui attend Ray et sa famille. Graphiquement, ce tome est bien réalisé avec de belles planches d’action et un dynamisme global. Conclusion : Ce nouveau tome, consacré à Bloodshot, est une nouvelle réussite et ça fait du bien de lire un bon récit sur le personnage. Thomas. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ). Je dis oui !
- Superman - Space Age
Résumé : 4 octobre 1957. Le lancement du satellite Spoutnik inaugure une nouvelle ère pour l’humanité, basée sur l’exploration spatiale, l’avancée technologique et… Superman. Fraîchement arrivé à Metropolis, ce dernier découvre un monde rempli de promesses mais aussi d’injustices. Accompagné de ses futurs coéquipiers de la Ligue de Justice, Superman va tout faire pour apporter la paix et l’espoir dans une époque où les événements politiques et sociaux s’entremêlent aux grandes menaces cosmiques ! Critique : Complexe exercice que celui de revenir à l’essence de Superman, quand tant et tant d’immenses artistes ont parfaitement su la capturer, souvent de manière intemporelle, par le passé. La voilà peut-être, la solution : le passé. Mark Russell choisit d’ancrer sa vision du héros aux 87 bougies à l’aune d’un tournant historique. La naissance d’un tel Héros quand les États-Unis sombrent dans une série de sombres événements, à commencer par l’assassinat d’un JFK défini comme ayant été porteur d’espoir. L’auteur met de côté les points de vue satiriques, voire cyniques, qui ont par le passé été ses meilleurs compagnons, pour signer un récit qui, sans abandonner toute forme de discours politique et social, retourne aux fondements de l’héroïsme vu par le prisme de Superman. N’hésitant toutefois pas à s’en écarter pour témoigner de la naissance d’autres figures de cet univers et, même brièvement, s’intéresser aussi à leurs motivations. Dans un triptyque de chapitres assez denses, la psyché du héros à la cape rouge et de son entourage, humains comme surhumains, ne cesse d’être interrogée, dans une série d’introspections, qui, sans trop en dire, sont tissées d’un fil rouge aux relents existentiels : qu’est-ce qu’un héros dans un monde condamné ? La parfaite mise en image par Mike et Laura Allred, qui, sans jamais trahir leur style si unique, parvient à rendre cet univers et son ancrage temporel incroyablement pertinents. Du travail de la couleur, à l’encrage, en passant par la composition des planches, il est difficile de penser à d’autres artistes qui danseraient aussi bien sur la ligne qui relie le présent au passé. Conclusion : S’il est encore bien trop tôt pour statuer à ce sujet, Superman: Space Age a tout pour devenir, d’ici quelques années, un véritable classique moderne dans le registre super-héroïque. Et si le monde touche à sa fin d’ici là, vous pouvez être sûrs que, d’une manière ou d’une autre, je serai là pour en reparler. Nadime. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity ).
- Test Miyoo Flip V2
Notre test vidéo : Qualité sonore / Service de customisation / Avis général / Prix et disponibilité Ce test vous est présenté grâce à notre partenaire LITNXT qui nous l’a envoyé gracieusement. Basé en asie, LITNXT est une des boutiques incontournables du net pour les consoles d’émulation. Présentation console et ses caractéristiques ©Miyoo Aujourd'hui je vous propose le test d’une nouvelle console qui devrait raviver les souvenirs de nombreux joueurs ayant connu la Game Boy SP puisqu'elle en reprend le design et une bonne partie de son ergonomie ! La console propose un écran de 3,5 pouces et 640x480 pixels , une taille équivalente à celui de la Trimui Brick. Son CPU est un RK3566 cortex-A55 de 1.8 Ghz , son GPU est un G52 2EE . La puissance de la console est de 1Go (LPDDR4) comme les Trimui Brick et Smart Pro testées précédemment. La batterie fait 3000mAh de quoi vous permettre de jouer 4 à 5 heures sans problème. La console ne possède pas de stockage interne mais il est possible d’insérer des cartes micro SD de 64, 128 ou 256Go ce qui permet de changer considérablement le nombre de jeux disponibles sur la console. Pour l’instant seul l’OS de base sous Linux est disponible mais Surwish OS devrait être disponible à la mi-avril. Réception De façon très classique, la console est arrivée dans son carton et un emballage en papier bulle qui, malheureusement n’a pas empêché un coup sur l’emballage, mais heureusement aucun dégât n’est à déplorer. Je tiens aussi à signaler que comme pour les deux consoles Trimui, aucun frais de douane n’a été à régler, Litnxt et Mechdiy faisant appel à un transporteur permettant de les éviter . Packaging Côté packaging, c’est un bon cran en dessous de ce que propose Trimui. L’emballage est beaucoup plus basique et le carton bien plus fin. On sent qu’il y a moins d’effort de fait de ce côté-là. Dans la boîte, on trouve un câble USB-A vers USB-C , un kit de protection d’écran , le manuel d’instruction (Anglais et Chinois), une sacoche de protection et un lecteur de carte micro-sd sous forme d’une clé USB . Qualité perçue Si la qualité perçue n’est pas géniale quand il s’agit de l’emballage, côté console en revanche la situation est bien différente. La console présente très bien avec un plastique de qualité agréable au toucher . Les touches donnent une impression de qualité et font peu de bruit. Le toucher des joysticks est également très agréable. Je dirais que le seul hic vient de l’articulation de l’écran qui grince lors de la manipulation . Elle propose deux positions d’ouvertures qui cliquent dès qu’elles s’enclenchent et cela donne un aspect un peu cheap à la console. Prise en main / Hergonomie L’ergonomie de la console est globalement bonne. Les touches R1/R2, L1/L2 placées à l’arrière de la console sont pratiques à utiliser et tombent bien sous les doigts. Quant à la croix directionnelle et aux touches A, B, X et Y, elles sont placées de façon classique et sont agréables à utiliser. ©Miyoo Le seul vrai défaut ergonomique de cette console vient de ses deux joysticks placés bien trop bas pour être utilisés sur de longues sessions de jeux. Par contre ils ont l'avantage d'être cliquable (L3/R3). Dans les faits, ils n’avaient pas spécialement le choix pour les placer et leur présence reste un plus pour certains jeux même si leur place n’est pas idéale. Présentation des menus Côté menu avec l’OS de base, vous avez le choix entre : -“Favoris” -“Récent” pour les derniers jeux joués -“Games” où vous pourrez trier les jeux par console -“Apps” dans lesquels vous trouverez le manager de fichiers, l’appli pour télécharger des jeux, le cleaner, le gestionnaire du port USB… -”Settings” pour tous les réglages généraux de la console Contenu proposé ©Litnxt Côté contenu, cela dépendra de ce que vous choisirez entre la console seule, la carte de 64, 128 ou de 256Go de mémoire. Si vous optez pour les versions avec cartes vous aurez une sélection de roms variés proposant presque toujours l’anglais et parfois la VF. Pour ce qui est des consoles supportées, vous aurez le choix entre 30 plateformes différentes comprenant les différentes consoles Nintendo jusqu’à la 64, la PS1, la PSP, les consoles Sega etc. Test de démarrage de plusieurs jeux Driver sur Playstation : Le jeu fonctionne généralement bien, mais lorsqu’on se retrouve poursuivi par plusieurs voitures de police, le jeu et la musique saccadent légèrement. Cela n’empêche pas de jouer et il est fort à parier que vous ne vous en rendiez même pas compte si vous jouez sans le son. Après vérification, le jeu ne rencontre pas ce souci sur les deux consoles de Trimui. Mario Kart 64 : Comme pour les autres consoles de cette puissance, le jeu fonctionne bien, seule la musique peut être amenée à saccader un peu. Dragon Ball Z Shin Budokai 2 sur PSP : C’est le seul jeu gourmand de la PSP que je suis parvenu à faire fonctionner sans aucun souci. J’ai lancé de nombreux jeux de PS1 en plus de Driver et aucun d’entre eux n'a connu le moindre ralentissement. Qualité sonore La partie sonore de la console est probablement la plus faible de la console. Le son n'est pas génial et propose très vite un son très criard si vous mettez le volume trop fort. Service de Customisation Litnxt propose un service de customisation (Surwish) permettant de remplacer l'OS de certaines consoles avec différentes tailles de cartes Micro SD. Les avantages de cette customisation ne sont pas négligeables puisque ces OS vous permettront de bénéficier d'une optimisation des Roms , de la personnalisation du thème de la console, de pouvoir télécharger et scraper (récupérer la couverture du jeu dans le menu) directement depuis la console . Le plus gros avantage c'est qu'en prenant un OS customisé vous aurez une carte micro SD de marque SanDisc ce qui vous garantira de ne pas perdre vos données. Généralement, les consoles vendues avec l'OS d'origine sont fournies avec des cartes micro SD no name qui ont la réputation de crasher très vite. Dans le cas de la Miyoo Flip V2, vous aurez une carte Sandisk quoi qu'il arrive. Je vous conseille donc fortement de choisir l'option customisée avec Surwish lorsqu'elle sera disponible sur cette console. Avis général Cette Miyoo Flip V2 plaira sans aucun doute aux joueurs nostalgiques de la Game Boy SP puisque mis à part la présence de joysticks sur le bas de la console et de touches à l'arrière, celle-ci reprend clairement l’ergonomie de cette dernière. Les prestations de la console sont plutôt convaincantes et ses quelques défauts (emplacement des joysticks, qualité du son, bruit fait part l’articulation) sont loin d’être rédhibitoires et dépendent surtout de vos attentes. N’ayant pas encore testé sa concurrente principale (l'Ambernic RG35XXSP) je ne peux vous dire si son tarif est justifié ou non, par contre si vous ne cherchez pas obligatoirement à retrouver les sensations d’une Game Boy SP, j’aurais tendance à vous conseiller les deux consoles de Trimui, un cran au-dessus en termes de qualité et surtout moins cher. Un test de sa première concurrente, l'Ambernic RG35XXSP est déjà programmé (ainsi que la Miyoo Flip V2 avec Surwish OS). Prix et disponibilité : La Miyoo Flip V2 est disponible chez Litnxt avec le système de base sous Linux (la version avec CrossMix OS sera disponible plus tard). Vous pourrez la trouver en différentes offres : Console seule (sans carte) à 89.99€ https://www.litnxt.com/products/litnxt-miyoo-flip-v2-retro-handheld-game-console?ref=qhvwotir&variant=43159994335325 Console + Carte 64GB avec OS d’origine à 95.99$ https://www.litnxt.com/products/litnxt-miyoo-flip-v2-retro-handheld-game-console?ref=qhvwotir&variant=43159994269789 Console + Carte 128GB avec OS d’origine à 105.99$ https://www.litnxt.com/products/litnxt-miyoo-flip-v2-retro-handheld-game-console?ref=qhvwotir&variant=43159994302557 Console + Carte 256GB avec OS d’origine à 115.99$ https://www.litnxt.com/products/litnxt-miyoo-flip-v2-retro-handheld-game-console?ref=qhvwotir&variant=43160002527325 Thomas.
































